Tout comprendre sur la contribution carbone !
Même en réduisant drastiquement nos émissions, une certaine quantité d’émissions dites résiduelles demeure toujours. Ces dernières sont à l'origine du réchauffement climatique qui nous menace. Pourtant seul l'Homme est en capacité d'inverser la tendance. Parmi les moyens qui nous sont donnés pour agir : la contribution carbone.
On vous en dit plus sur cette démarche à laquelle Foodles a décidé de prendre part !
La contribution carbone, késako ?
Vous avez déjà probablement entendu parler de contribution carbone, ou autrement appelé la compensation carbone volontaire.
La contribution carbone, c'est une façon d'entrevoir un engagement réel et concret dans la lutte contre le dérèglement climatique. Pour les entreprises qui s'engagent dans une démarche environnementale, cela leur permet d'aborder une transition bas-carbone, en soutenant des projets de terrain en faveur du développement durable.
Compenser son empreinte, ok... Mais concrètement ?
Concrètement, la contribution carbone permet à une entreprise ou à une collectivité de financer des projets de réduction et de séquestration du CO2 via les puits de carbone naturels, et ce, à hauteur de leurs émissions résiduelles incompressibles. C'est ce que l'on appelle les crédits carbone. (Ok... Vous nous suivez ? Sinon n'hésitez pas à lire ce super article pour tout comprendre des émissions résiduelles incompressibles).
Et si vous ne le saviez pas... Vous pouvez aussi le faire à titre personnel, ça n'est pas réservé aux entreprises !
Pour vous partager notre expérience : chez Foodles, nous avons calculé à 313 tCO2 le nombre de nos émissions inévitables. Celles-ci sont principalement dues à la nourriture que nous produisons pour nos cantines.
La neutralité carbone, c'est vraiment possible ?
Il est évident qu'une entreprise n'est jamais et ne sera jamais neutre en carbone. Il faut donc bien comprendre que compenser ses émissions ne veut pas dire qu'on les annule. Cette notion de neutralité carbone n'a de sens qu'à l'échelle mondiale et beau nombre d'entreprises ont compris qu'il leur était impossible d'y parvenir individuellement.
Pour autant, chaque effort n'est pas mené en vain et chaque achat de crédit contribue à atteindre cet objectif mondial.
Alors, pourquoi se lancer ?
Souvent, on se demande si la solution ne serait pas de réduire nos émissions, tout simplement. Mais entre réduire et contribuer, difficile de faire un choix car l'un et l'autre, ensemble, permettent de répondre aux enjeux du réchauffement climatique. Réduire sans contribuer n'a pas de sens et vice-versa...
Un projet de contribution carbone présente donc de nombreux co-bénéfices, aussi bien pour les porteurs de projets que pour la biodiversité.
Pour être concrets, et comme l'explique TerraTerre "le passage d'un agriculteur à un mode de production régénérateur aura non seulement des conséquences sur sa capacité à stocker du carbone, mais il garantira également des bénéfices pour la biodiversité locale, pour la qualité de l'air, de l'eau, des sols et des aliments, et apportera même un supplément de revenu au producteur grâce à la vente de ses crédits carbone."
La contribution carbone, comment se lancer ?
Commencer par évaluer son empreinte carbone…
Commencer par le commencement.
Parce que toute entreprise ou collectivité consomme de l'énergie, il est nécessaire de prendre le temps d'évaluer cette consommation. Le bilan carbone est en ça l'outil idéal pour mesurer les émissions totales d'une entreprise par activité. Cette première étape est essentielle pour identifier les leviers à mettre en place pour réduire son empreinte carbone.
En 2020, Greenly a réalisé pour nous notre premier bilan carbone de niveaux 1, 2 et 3, évaluant à la fois nos émissions directes et nos émissions indirectes. Ce premier bilan nous a permis de mieux comprendre l'impact de chacune de nos activités, la nourriture étant à elle seule responsable de 60% de nos émissions.
Puis, compenser son bilan carbone
Ne pas s'arrêter en bon chemin.
Le bilan carbone est seulement la première étape d'une stratégie bas carbone. La suite, comme l'explique TerraTerre repose sur 3 piliers :
- ÉVITER un maximum d'émissions de carbone, en activant des leviers tels que la remise en cause de certaines procédures au travail ou dans votre chaîne de production.
- RÉDUIRE le plus d'émissions de carbone possible, en surveillant sa consommation et ses matières premières.
- COMPENSER les émissions de carbone inévitables, en finançant des projets de capture de CO2 à hauteur de vos émissions résiduelles.
Le premier bilan carbone Foodles nous a ainsi permis d'identifier 3 leviers d’action pour ÉVITER le maximum d'émissions et RÉDUIRE l'impact de nos cantines.
> Diminuer les protéines animales au profit des alternatives végétales
> Réduire la perte alimentaire
> Substituer les emballages plastiques par des alternatives durables ou en carton
Pour ce qui est de COMPENSER, nous avons choisi TerraTerre qui soutient l'agriculture française.
Attention, la contribution carbone n'est pas une mince affaire et doit être cadrée par un acteur reconnu et certifié pour que votre engagement porte les bons fruits ! D'ailleurs, le site du gouvernement recense tous les projets bénéficiant du Label Bas-Carbone auxquels vous pouvez directement prendre part.
Pourquoi TerraTerre ?
Nous avons choisi de travailler avec TerraTerra car leur projet est porteur de sens pour toute l'équipe Foodles car ils soutiennent des projets français et des approches en faveur du développement durable et tout particulièrement de l’agriculture régénératrice. Nous mobilisons et utilisons au quotidien les ressources agricoles pour préparer nos déjeuners, le choix était donc pour nous une évidence.
"Avec TerraTerre, nous pouvons aller un cran plus loin dans notre stratégie environnementale. En plus, soutenir des projets et agriculteurs nationaux avait du sens pour nous car c’est grâce aux ressources agricoles que nous pouvons préparer nos plats.”
Clément Bonhomme et Michaël Ormancey, co-fondateurs de Foodles
Sur la base de nos émissions résiduelles, Foodles contribue à hauteur 313 tCO2 en soutenant 4 agriculteurs qui travaillent principalement sur des projets de gestion de troupeaux, d'alimentation de troupeau et de consommation d'énergie.
Puis, au quotidien, TerraTerre nous aide à suivre les avancés des agriculteurs sur le terrain, à mesurer concrètement l'impact de notre financement mais aussi d’engager toute l'équipe dans le dispositif.
Vous en savez désormais plus sur la compensation carbone et pourquoi Foodles a décidé de s’impliquer dans cette démarche. Que diriez-vous d’en savoir plus sur les 4 projets que nous soutenons ?